http://rue89.nouvelobs.com/2014/06/25/carte-presque-tous-les-accidents-route-2012-253113
Le site Terraeco en a retiré les 4360 accidents impliquant des bicyclettes, et voici une nouvelle carte où ils sont répertoriés:
http://www.terraeco.net/La-carte-qui-prouve-que-le-velo,55717.html
On peut remarquer, mais c'est une évidence, que le danger c’est bien la voiture. 78% des accidents impliquent une voiture (sur les 62.000 recensés), quand seulement 7% impliquent une bicyclette. Sur les 3842 victimes de la route en 2012, on dénombre 522 piétons et 185 cyclistes. Ainsi, on en conclut que 80% des accidents mortels ont lieu entre véhicules motorisés uniquement. Non seulement l'automobile est responsable de la mort des plus vulnérables qu’elle (piétons et cyclistes, mais en plus les automobilistes se tuent allègrement entre eux).
Autre remarque, la plupart des accidents mortels sont des points isolés situés hors des villes. La pratique de la bicyclette n’est donc pas dangereuse là où l'imaginaire collectif l'imagine, c'est-à-dire en ville, et plus encore à Paris. Par contre, les accidents, tout en étant moins mortels, sont plus nombreux en ville. Ainsi, selon les chiffres du ministère, 64% des personnes qui sont décédées à vélo en 2012 roulaient hors agglomération mais 85% des accidents à bicyclette ont eu lieu en ville. Comment l'expliquer? Tout simplement parce que la pratique cycliste en ville a littéralement explosé depuis une dizaine d'années, donc le nombre d'accidents a logiquement augmenté, et plus les villes sont peuplées, plus il y a de cyclistes. Mais c'est inversement proportionnel. En voici la preuve; sur les 185 cyclistes tués en 2012, seulement 33 l’ont été dans des communes de plus de 20.000 habitants. Ce chiffre tombe à 13 tués si on réduit le champ pour les "grandes" agglomérations, c'est-à-dire les communes de plus de 100.000 habitants. On peut en conclure que plus le nombre de cyclistes est important, meilleure est leur sécurité!
Et la bicyclette se révèle fort peu dangereuse pour les autres usagers de la route. Toujours d'après ces données fournies par le ministère de l'Intérieur, sur les 11.000 piétons accidentés en 2012, 72% d'entre eux ont été blessés par une voiture, quand seulement 2% l'ont été par un cycliste. Et pour l'anecdote, sur les 522 piétons tués en 2012, 3 l’ont été par des cyclistes. Le risque pour autrui est donc extrêmement faible, même si les comportements des cyclistes, notamment à Paris, est loin d'être exemplaire...
Donc, vive la bicyclette, pour vous, et pour les autres!...
Même sur une très vieille bicyclette... /
Even on a quite old bicycle...
Même en mangeant une glace... /
Even while eating an icecream...
Vive la bicyclette! / Lives the bicycle!
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At the end of last June, the Ministry of the Interior published data on the personal accidents of the road traffic in France ( http://www.data.gouv.fr/fr/dataset/donnees-des-accidents-corporels-de-la-circulation-routiere ), and was read there a very interesting map, referencing with numerous details the entire 62 000 accidents listed in 2012 by the police or the gendarmerie..
http://rue89.nouvelobs.com/2014/06/25/carte-presque-tous-les-accidents-route-2012-253113
The website Terraeco removed 4360 accidents from it implying bicycles, and here is new map where they are listed:
http://www.terraeco.net/La-carte-qui-prouve-que-le-velo,55717.html
We can notice, but it is an obvious fact, that the danger it is good the car. 78 % of the accidents imply a car (on 62.000 listed(counted)), when only 7 % imply a bicycle. On 3842 victims of the road in 2012, we count 522 pedestrians and 185 cyclists. So, we conclude that from it 80 % of fatal accidents take place between vehicles motorized only. Not only the automobile is responsible for the death of the most vulnerable (pedestrians and cyclists), but in more the motorists kill cheerfully between them.
Other remark, most of the fatal accidents are isolated points situated outside cities. The practice of the bicycle is not thus dangerous where the collective imagination imagines it, that is in town, and more still in Paris. On the other hand, the accidents, while being less mortal, are more numerous in town. So, according to the figures of the ministry, 64 % of the people who died on a bicycle in 2012 ran outside urban areas but 85 % of the accidents on a bicycle took place in town. How can we explain it? Simply because the bicycle practice in town literally exploded since last decade, thus the number of accidents logically increased, and the more cities are populated, the more there is of cyclists. But it is inversely proportional. Here we can prove it; on 185 cyclists killed in 2012, only 33 were killed in towns of more than 20.000 inhabitants. This figure falls to 13 persons killed if we reduce the field for the "big" urban areas, that is the towns of more than 100.000 inhabitants. We can conclude that from it more the number of cyclists is important, better is their safety!
And the bicycle shows itself very little dangerous for the other road users. Always according to these data supplied by the Ministry of the Interior, on 11.000 pedestrians damaged in 2012, 72 % of them were hurt by a car, when only 2 % were it by a cyclist. And for the anecdote, on 522 pedestrians killed in 2012, 3 were killed by cyclists. The risk for others is thus extremely weak, even if the behavior of the cyclists, in particular in Paris, is far from being exemplary...
Thus, lives the bicycle, for you, and for the others!...