Un petit message pour vous faire part d'un article assez intéressant découvert sur le site: http://pasdevoiture.wordpress.com/
"Il existe un bon nombre d’alternatives à l’automobile, parmi lesquelles les transports en commun et les modes de transports actifs (vélo, roller, marche à pieds).
Mais malgré la promotion de ces différents types de déplacement, la voiture reste indispensable dans l’esprit de la majeure partie de la population occidentale.
Devant le nombre de personnes persuadées par cette idée, on pourrait se demander s’il faut être complètement déconnecté de la réalité pour imaginer qu’une vie sans voiture puisse être parfaitement possible pour la plupart des gens.
Je pense que le problème est pris à l’envers.
En y réfléchissant bien, l’idée semble farfelue : comment en est-on arrivé à penser qu’un objet coûtant un tel prix puisse être indispensable à la vie des gens ? Comment en est-on arrivé à penser que se passer d’un objet qui coûte tant d’argent puisse être un luxe ? Ou qu’à l’inverse, l’obligation de s’en passer pour ceux qui n’ont pas les moyens d’accéder à la possession d’un tel objet puisse être synonyme de marginalisation de la société ?
Et comment en est-on arrivé à penser que l’espace à taille humaine puisse être insuffisant au bien être des gens ?
Il y a deux cas d’absence automobile : ceux qui l’ont abandonnée et ceux qui n’en ont jamais eu.
Deux cas et deux façons de penser opposées :
- L’automobiliste repenti va se poser la question ainsi : "comment est-ce que je vais pouvoir continuer à aller à la salle de sport de la commune voisine si je n’ai plus de voiture ? Il va falloir que je trouve d’autres solutions, voir si un transport en commun permet d’y aller ou si le trajet est réalisable à vélo. Comment vais-je pouvoir transporter mes courses du vendredi soir ? Il va falloir que je trouve d’autres solutions, voir si certains types de vélos me permettraient de transporter de grosses charges. Comment vais-je partir en vacances ? Il va falloir que je vérifie si le train me permet de remplacer mon trajet automobile pour me rendre dans la ville où j’ai décidé d’aller"
- La personne qui n’a jamais eu de voiture va se poser la question ainsi : "j’habite à tel endroit, quelles sont les activités disponibles autour de chez moi ? Quelles sont les activités accessibles à vélo ? Et jusqu’où me permettent d’aller les transports en commun ? Quelles charges suis-je capable de transporter avec mon vélo ou à pieds ? Vais-je pouvoir continuer à aller voir telle personne si je m’éloigne de telle distance ? Qu’y a-t-il d’intéressant à voir dans mon coin ? Et à quels endroits m’amènent les trains disponibles pour les vacances ?"
Et c’est là que toute la différence se fait. Une fois qu’on a établi son mode de vie par rapport à la voiture, il faut revoir sa façon de vivre ou alors trouver des moyens alternatifs de déplacements qui peuvent être contraignants : aller à la salle de sport de la commune voisine sans transport en commun quand celle-ci est à 50 km, oui, c’est très contraignant. Certaines solutions comme le vélo électrique peuvent être des alternatives crédibles mais le but reste ici de combler le manque d’un mode de vie auto-centré.
La personne qui n’a jamais eu de voiture va au contraire rationaliser ses déplacements, privilégier la proximité et étudier ce qui est accessible.
On ne peut pas partir du principe qu’un produit aussi inaccessible qu’une voiture (prix, condition physique, capacité à conduire, etc.) puisse être indispensable à la vie de tous.
Et j’encourage ceux qui se posent la question "mais comment faire sans voiture ?" à se rapprocher des personnes qui n’ont pas la possibilité d’avoir une voiture et qui ont adapté leur vie à un espace humain et non à un espace transhumaniste qui n’est pas voué à devenir la norme mais à rester un luxe."
Source: http://pasdevoiture.wordpress.com/
Mettre en pratique... / Doing it...
A small message to announce you an interesting article discovered on the site:
http: // pasdevoiture.wordpress.com/
"Many alternatives exist to the automobile way of transportation, among which the public transportation and the active ways of transportation (bicycle, roller, walking). But in spite of the promotion of these various types of urban transport, the car remains essential in mind of the major part of the western population.
In front of the number of people persuaded by this idea, we could wonder if it is necessary to be completely disconnected from the reality to imagine that a life without car can be perfectly possible for the most part of people.
I think that the problem is taken back to front.
By thinking about it well, the idea seems silly: how did we manage to think that an object costing such a price can be essential to average people life? How did we manage to think that take place of an object which costs so much money can be a luxury? Or that on the contrary, the obligation to take place those who do not have the means to reach the ownership of such an object can be synonymic of marginalization of the society?
And how did we manage to think that the human-sized space can be insufficient in the people well-being?
There are two cases of automobile absence: those who abandoned it and those who have never had it.
Two cases and two manners to think brought into conflict:
- The penitent motorist is going to ask himself the question so: " how I am going to be able to continue to go to the fitness gym of the nearby municipality if I do not have a car anymore? I need to find other solutions, to see if a public transportation allows to go there or if the route is practicable by bicycle. How am I going to be able to transport my shopping of Friday evening? Means I need to find other solutions, to see if certain types of bikes would allow me to transport big loads. How am I going to go on holiday? I will need to verify if the train allows me to replace my automobile route to return me in the city where I decided to go "
- The person who has never had a car is going to ask himself the question so: " I live in such place, what are the available activities around at my home? What are the accessible activities by bicycle? And to where allows me to go the public transportation? What loads am I capable of transporting with my bike or in feet? Am I going to be able to continue to visit such person if I go away from such distance? What is there of interesting to see in my place? And to what places bring me the available trains for the holidays? "
And it is there that all the difference is made. When we established our lifestyle with regard to the car, it is necessary to see again the way it lives or then of finds alternative ways of transportation which can be binding: go to the fitness gym of the nearby municipality without public transportation when this one is 50 km, yes, it is very binding. Certain solutions as the electric bike can be credible alternatives but the purpose remains here to fill the lack of a car-centered lifestyle.
The person who has never had a car is going to rationalize on the contrary its travels, to favor the closeness and to study what is accessible.
We cannot leave the principle that a product so inaccessible as a car (price, physical condition, capacity to be driven, etc.) can be essential to the life of all.
And I encourage those who ask themselves the question " but how to make without car? " To get closer people who have no possibility of having a car and who adapted their life to a human space and not to a space transhumaniste which is not dedicated to become the standard but to remain a luxury."
Bonjour et merci pour cette traduction en anglais de mon article ;-)
RépondreSupprimerBravo pour votre blog très agréable à regarder avec de très belles photos !